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Récit

Nouveau bras de fer au Venezuela à une semaine de l’investiture de Nicolás Maduro

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Les autorités vénézuéliennes offrent 100 000 dollars pour l’arrestation d’Edmundo González. L’opposant exilé en Espagne, qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet, organise son retour à Caracas pour une prestation de serment parallèle.
L'ancien candidat à la présidence du Venezuela, temporairement exilé en Espagne, Edmundo González, à Madrid, le 10 décembre. (Juan Medina/Reuters)
publié le 3 janvier 2025 à 15h19

Nicolás Maduro et Edmundo González ont de plus en plus de points communs. Depuis cet été, ils se revendiquent tous les deux président élu du Venezuela. Et, depuis hier, leurs deux têtes sont mises à prix. Le premier est recherché hors des frontières de son pays après que la justice américaine a émis en 2020 une offre de 15 millions de dollars (14,6 millions d’euros) pour toute information qui permettrait son arrestation pour «narcotrafic». Tandis que le second a, depuis jeudi 2 janvier, son visage placardé dans tous les aéroports et checkpoints du Venezuela assorti d’une offre de 100 000 dollars (97 000 euros) – les finances de la République bolivarienne sont moins fournies que celle de l’oncle Sam.

Le procureur général du pays, Tarek William Saab, accuse Edmundo González, exilé à Madrid depuis septembre, de toute une série de griefs qui vont de «l’usurpation de fonction» à la «conspiration» pour tenter de renverser le pouvoir. Car depuis le 28 juillet, et la réélection contestée de Nicolás Maduro pour un troisième mandat, l’opposant revendique une large victoire – 67%