«Liberté ! Liberté !» Au milieu de klaxons et de vuvuzelas, le mot revient sans cesse, crié par des milliers de partisans enveloppés de drapeaux vénézuéliens. «On est là pour faire reconnaître la victoire d’Edmundo González», clame Jean Machado, 33 ans, qui dit n’avoir aucun lien de parenté avec María Corina Machado, la cheffe de file ultralibérale de l’opposition. C’est elle, lundi soir, qui a appelé à ce rassemblement devant les bureaux du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), et dans des centaines d’autres points de la capitale et du pays. «Le gouvernement nous vole les élections, s’indigne derrière sa petite moustache blanche Francisco Octavio. Mais on ne se laissera pas faire, nous avons les preuves qu’ils ont triché !»
Depuis dimanche, et l’élection contestée de Nicolás Maduro, une grande partie du Venezue