Joe Biden l’avait assené, promis, juré des mois durant : le relèvement du plafond de la dette souveraine américaine n’était «pas négociable» et ne saurait faire l’objet de vulgaires transactions partisanes. Le risque était trop grand : rien moins qu’un défaut de paiement inédit des Etats-Unis, qui eut précipité un krach majeur de l’économie américaine et beaucoup d’autres à sa suite, sans doute dès les premiers jours de juin. La Maison Blanche n’a pourtant fait que cela ces dernières semaines, négocier, et un communiqué présidentiel dimanche a rappelé combien l’accord auquel sont parvenus in extremis ce week-end l’exécutif démocrate et le «speaker» Kevin McCarthy, chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, était bien avant tout le fruit d’un «compromis». «Ça signifie que chacun n’obtient pas tout ce qu’il veut. Cela va avec la responsabilité de gouverner», a statué Biden, tout en se félicitant que la teneur du deal permette à la fois
Analyse
Plafond de la dette américaine : qui sont les gagnants et perdants du deal de Joe Biden avec les républicains ?
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Joe Biden prononce un discours après l'accord trouvé sur la dette américaine avec Kevin McCarthy. (Anna Rose Layden/Getty Images. AFP)
publié le 31 mai 2023 à 7h30
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