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Libération
Etats-Unis

Populistes, fervents et dévoués : la short list des prétendants à la vice-présidence de Donald Trump

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Après des mois de suspense, l’ex-président et candidat républicain, victime samedi d’une tentative d’assassinat, devrait annoncer ce lundi le nom de son colistier. «Libé» fait le tour des aspirants et de leurs atouts.

De gauche à droite : J.D. Vance, Marco Rubio, Doug Burgum, Elise Stefanik, et Tim Scott. (AP)
ParIsabelle Hanne
Journaliste au service Planète
Publié le 13/07/2024 à 14h30, mis à jour le 15/07/2024 à 10h03

Pour Donald Trump, choisir son colistier ressemble à un épisode de The Apprentice. Cette émission de téléréalité, qui a assis sa célébrité sur le plan national à partir du début des années 2000, avait bâti son image, auprès de millions d’Américains, de magnat de l’immobilier à succès, alors qu’il enchaînait les faillites. Même suspense, même tonalité impitoyable, même objectif purement transactionnel : l’ancien président considère les prétendants à la vice-présidence non pour leur compétence, mais pour ce qu’ils pourraient lui apporter – en termes de segment de l’électorat, mais le plus souvent, en termes d’argent et d’accès aux gros donateurs républicains.

Au fil des semaines, puisque l’ancien président a fait miroiter l’annonce de son colistier à chaque événement public – il devrait finalement le faire ce lundi lors de la Convention républicaine à Milwaukee (Wisconsin) –, on s’attendrait presque à l’entendre crier le gimmick de l’émission. Quand Trump, sourire carnassier, virait les candidats depuis la boardroom : «You’re fired !»

Pour ces prétendants potentiels, l’exercice est acrobatique. Trump les a, pour la plupart, déjà humiliés publiquement. Ces ambitieux n’ont qu’à regarder l’histoire récente pour savoir que l’ex-président n’a aucune loyauté ni gratitude, même envers son bras droit. En 2016, Donald Trump av