Présenté par l’ancien président lui-même comme un héritier naturel du mouvement MAGA (Make America Great Again), lors de la Convention républicaine de Milwaukee le 15 juillet, James David Vance, colistier de Donald Trump, est pourtant loin de faire l’unanimité auprès de la droite américaine. Figure de proue des milliardaires de la Silicon Valley, proche de Tucker Carlson et du fils du président, Donald Trump Jr., Vance, 39 ans, permet au Grand Old Party de s’assurer en quelques heures le précieux soutien financier d’hommes d’affaires comme Elon Musk. Mais le choix de cet enfant de la classe ouvrière, passé de la pauvreté des Appalaches à l’une des universités les plus prestigieuses des Etats-Unis, doit aussi fédérer la base la plus radicale du mouvement MAGA dans les Etats clés du nord-est et du Midwest américain. Or, depuis sa désignation, le diplômé de Yale, entré en politique en 2021, ne brille ni par son charisme, ni par sa verve, et sa popularité déjà basse auprès de la base militante conservatrice ne cesse de s’effondrer.
JD Vance is making history as the least liked VP nominee (non-incumbent) since 1980 following his/her party's convention. He's the first to have a net negative favorable rating.
— (((Harry Enten))) (@ForecasterEnten) July 24, 2024
Not surprising given how weak he ran in Ohio in 2022. Far worse than the average Ohio Republican. pic.twitter.com/hlZziePkKe
Plus inquiétant, le sénateur de l’Ohio est devenu, en quelques jours, la cible préférée de démocrates reboostés par le retrait de Joe Biden de la campagne, remplacé par sa vice-présidente Kamala Harris. En meetings, dans les médias et sur les réseaux sociaux, Vance se prend l