A l’occasion des «Rendez-vous de l’histoire», qui se tiennent à Blois du 8 au 12 octobre 2025, les journalistes de Libération invitent une trentaine d’historiens pour porter un autre regard sur l’actualité. Retrouvez ce numéro spécial en kiosque jeudi 9 octobre et tous les articles de cette édition dans ce dossier.
S’exprimant le 23 septembre dernier à la tribune des Nations unies, Donald Trump a confirmé qu’il n’était ni à un paradoxe ni à une contre-vérité près. Entre une diatribe contre son prédécesseur Joe Biden et une attaque contre les énergies vertes, celui qui vient de rebaptiser «ministère de la Guerre» son ministère de la Défense a asséné avec aplomb que «tout le monde dit qu’[il] devrait recevoir le prix Nobel de la paix». Si quelques-unes des nombreuses personnalités autorisées à soumettre des noms au jury norvégien, parmi lesquelles le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, ont effectivement plaidé en ce sens, l’idée est très loin de faire l’unanimité.
Certes, Donald Trump a parrainé, durant son premier mandat,