Lancé à pleine vapeur depuis sa réélection le 5 novembre, le retour en majesté de Donald Trump à la tête de l’exécutif américain vient de connaître son premier camouflet, avec l’annonce jeudi 21 novembre du renoncement de Matt Gaetz à honorer sa nomination à la tête de la Justice fédérale. Un poste que le président élu tient notoirement pour le plus crucial de son futur cabinet, envisagé à la fois en bouclier personnel et en instrument de la «vengeance» promise tout au long de sa campagne à ses partisans.
Figure d’agitateur incendiaire de l’extrême droite Maga («Make America Great Again»), loyale à Trump jusque dans un mimétisme absolu de ses pires outrances, mais cernée par les inimitiés et surtout les révélations quant à son recours aux drogues et à la prostitution, Matt Gaetz semblait en très mauvaise posture en vue de sa confirmation par le Sénat, et ce malgré la majorité fraîchement reconquise au sein de la Chambre haute