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Etats-Unis

Premier pari perdant de la nouvelle ère Trump : Matt Gaetz forcé de renoncer à diriger la Justice américaine, et déjà remplacé

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Élections américaines de 2024dossier
Soupçonné d’orgies impliquant une mineure, le choix très controversé du président élu a dû renoncer jeudi 21 novembre à sa nomination. Il a été presque aussitôt remplacé par l’ex-patronne de la justice floridienne Pam Bondi, qui avait défendu Trump lors de son premier procès en destitution.
L’ex-patronne de la justice floridienne Pam Bondi, fervente de Donald Trump, devrait remplacer Matt Gaetz à la Justice au sein de la future administration. (Brian Snyder.Mike Segar/REUTERS)
par Julien Gester, correspondant à New York
publié le 22 novembre 2024 à 7h43

Lancé à pleine vapeur depuis sa réélection le 5 novembre, le retour en majesté de Donald Trump à la tête de l’exécutif américain vient de connaître son premier camouflet, avec l’annonce jeudi 21 novembre du renoncement de Matt Gaetz à honorer sa nomination à la tête de la Justice fédérale. Un poste que le président élu tient notoirement pour le plus crucial de son futur cabinet, envisagé à la fois en bouclier personnel et en instrument de la «vengeance» promise tout au long de sa campagne à ses partisans.

Figure d’agitateur incendiaire de l’extrême droite Maga («Make America Great Again»), loyale à Trump jusque dans un mimétisme absolu de ses pires outrances, mais cernée par les inimitiés et surtout les révélations quant à son recours aux drogues et à la prostitution, Matt Gaetz semblait en très mauvaise posture en vue de sa confirmation par le Sénat, et ce malgré la majorité fraîchement reconquise au sein de la Chambre haute