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Ils portent le même patronyme et sont nés la même année : lui, sur une base militaire américaine en Allemagne ; elle, sous le soleil de Californie. Pour le reste, tout les oppose. Johnny Harris, citoyen ordinaire de Caroline du Nord, et Kamala Harris, vice-présidente des Etats-Unis, incarnent deux visages d’une Amérique profondément divisée, et néanmoins appelée, ce mardi 5 novembre, à choisir un seul président. Pour Johnny, l’issue de l’élection ne fait aucun doute : Donald Trump reviendra inévitablement à la Maison Blanche. A moins, précise-t-il aussitôt, que les démocrates ne parviennent «encore à fausser le scrutin» avec des bourrages d’urnes et des millions de votes d’immigrés clandestins.

Partisan fervent de Donald Trump depuis 2015, cet homme à la stature imposante et à la mâchoire carrée a payé un lourd tribut pour sa fidélité inconditionnelle au magnat républicain. Reconnu coupable d’avoir pénétré illégalement dans le Capitole lors de l’assaut du 6 janvier 20