«Je cherche un emploi.» Devant un parterre d’influenceurs invités à la Maison Blanche, mercredi 14 août, Joe Biden ironise sur sa situation professionnelle. Un large sourire gravé sur le visage, le dirigeant de la première puissance mondiale s’amuse à s’imaginer une reconversion en tant que créateur de contenu. Ces derniers jours, l’octogénaire semble avoir retrouvé une deuxième jeunesse. Libéré du poids d’une course présidentielle dans laquelle il semblait perdre lentement l’ensemble de ses forces, il arbore désormais une attitude décontractée et un optimisme déconcertant.
Le voilà aux portes de la retraite, libre de cette ambition personnelle qui l’a guidé au sommet de l’Etat au terme d’une longue carrière politique commencée en 1972. Cette même ambition personnelle qu’il a dû accepter de mettre de côté pour «sauver la démocratie» américaine, en annonçant son retrait de la campagne présidentielle le 21 juillet. Cela faisait alors quelques mois que l’ancien sénateur du Delaware perdait du terrain dans les sondages face à Donald Trump, sa s