L’opposition promettait une restructuration totale du secteur pétrolier au Venezuela. Mais la victoire revendiquée par Nicolás Maduro à l’élection présidentielle de dimanche – aux résultats disputés – laisse présager le statu quo. Celui d’une industrie pétrolière en difficulté, paralysée par les sanctions américaines, et d’une économie structurellement dépendante aux richesses fossiles du pays, soumise aux caprices du prix du baril.
L’aile droite de l’opposition, représentée par María Corina Machado, interdite de se présenter fin janvier, promettait notamment de limiter le rôle de l’entreprise publique Petroleos de Venezuela (PDVSA) et de rouvrir le secteur de l’énergie aux investissements étrangers par le biais de privatisations. Rompant avec deux décennies de nationalisations lancées par Hugo Chávez et poursuivies par son successeur Maduro, qui ont concentré la quasi-totalité de la production, du transport,