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Interview

Présidentielle au Venezuela : «Les Etats-Unis ont d’autres intérêts que la levée de l’inéligibilité de María Corina Machado»

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Washington menace de réactiver ses sanctions contre le pétrole vénézuélien si Caracas n’autorise pas la candidate de l’opposition à se présenter aux élections présidentielles prévues au second semestre 2024. Mais la probabilité que la menace soit mise à exécution reste faible.
La cheffe de l'opposition vénézuélienne María Corina Machado à Caracas, le 29 janvier 2024. (Federico Parra /AFP)
publié le 1er février 2024 à 9h01

La lune de miel est finie. Du moins en public. Les Etats-Unis ont menacé mardi de réactiver certaines sanctions contre l’industrie pétrolière vénézuélienne, trois mois après les avoir levées après un accord passé à la Barbade avec l’opposition pour permettre la tenue fin 2024 d’une élection présidentielle équitable. En cause : la confirmation, vendredi, par la Cour suprême réputée proche de Nicolás Maduro, de l’inéligibilité de la principale opposante, María Corina Machado.

«En l’absence de progrès […], notamment pour permettre à tous les candidats de concourir à l’élection présidentielle, les Etats-Unis ne renouvelleront pas la licence [autorisant l’achat de pétrole et de gaz] lorsqu’elle arrivera à échéance le 18 avril 2024», affirme un communiqué du département d’Etat américain. Un «chantage grossier et injustifié» selon Caracas, qui menace de mettre fin aux vols de rapatriement de