Donald Trump pleure Joe Biden, avec des larmes de rage. Son dernier message déjanté, sur son réseau personnel Truth Social, publié le 6 août, le jour même de l’entrée en lice du colistier démocrate Tim Walz, accuse Kamala Harris d’avoir fomenté un coup d’Etat contre son président, qui selon lui rêverait de revenir dans la course pour débattre avec lui. Quinze jours plus tôt, il suffisait à Trump de prononcer un discours par semaine devant le peuple du Make America Great Again (Maga) pour maintenir une avance de quatre points sur son adversaire déclinant et attendre le raz de marée de novembre.
Mais les temps ont changé. Alors que Kamala Harris, flanquée d’un nouveau compère aux airs d’oncle débonnaire du Midwest, entame une blitzkrieg de dix jours dans six Etats clés pour la présidentielle,