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Coup de force

Présidentielle en Bolivie : à défaut de pouvoir être candidat, Evo Morales soutenu par une base solide

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Depuis près d’une semaine, les partisans de l’ancien dirigeant protestent contre son interdiction de se présenter à la présidence. Le leader de gauche, isolé politiquement, compte sur les nombreux soutiens dont il dispose toujours.
Lors d'une manifestation en soutien à Evo Morales, à La Paz le 29 mai. (Juan Karita/AP)
publié le 4 juin 2025 à 18h40

«A partir de lundi, tous à La Paz. Assez ! Nous allons nous faire respecter de ce gouvernement.» Ce dimanche 1er juin, Evo Morales avait appelé ses soutiens à descendre dans la rue. Président de la Bolivie de 2006 à 2019, le fondateur du Parti de gauche MAS (Mouvement pour le socialisme), entend briguer un quatrième mandat, mais deux obstacles majeurs lui barrent la route. D’abord, le Tribunal suprême de justice (l’équivalent du Conseil constitutionnel) qui a jugé contraire à la Constitution le cumul de plus de deux mandats. Ensuite, l’absence de soutien officiel d’un parti politique, nécessaire en Bolivie pour candidater à la présidence.

«Les mobilisations vont s’intensifier sur tout le territoire», a averti Pedro Llanque, dirigeant paysan proche de Evo Morales, lors d