Elle était le dernier obstacle sur la route de Donald Trump. Plutôt un caillou dans sa chaussure qu’un obstacle, d’ailleurs, tant l’ancien président, primaire après primaire, n’a cessé depuis un mois et demi de confirmer sa franche domination sur le camp républicain. Déterminée à incarner et offrir le plus longtemps possible une alternative au rouleau compresseur «Make America Great Again», Nikki Haley a fini par renoncer, au lendemain d’un «Super Tuesday» à sens unique.
Sur les quinze Etats en lice, l’ancienne ambassadrice à l’ONU n’en a remporté qu’un seul, le très rural Vermont, dans le nord-est des Etats-Unis. Tous les autres lui ont préféré Trump, le plus souvent avec des marges colossales. Dans sept de ces quatorze Etats, majoritairement situés dans le sud du pays, l’ex-président l’a emporté avec plus de 75 % des voix, confirmant son emprise quasi totale sur l’électorat le plus conservateur et les chrétiens évangéliques.
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