C’est à lui que Donald Trump a confié la mission d’élaborer un plan pour mettre fin au «carnage» qui sévit depuis bientôt trois ans. Nommé envoyé spécial sur l’Ukraine et la Russie fin novembre, le général à la retraite Keith Kellogg avait évoqué l’échéance des «cent jours» pour y parvenir – et non les «24 heures» brandies par le candidat républicain pendant toute sa campagne. Avant que Trump passe à la vitesse supérieure ces derniers jours et décroche son téléphone pour appeler Vladimir Poutine, mercredi 12 février, pour convenir de négociations sur l’Ukraine à initier «immédiatement». Kellogg est donc attendu vendredi 13 février à la conférence sur la sécurité de Munich, aux côtés du vice-président américain, J.D. Vance, du secrétaire d’Etat,