En préambule d’un billet corrosif publié en 2018 dans le Dallas Observer, l’auteur et réalisateur américain Jim Schutze comparait Ken Paxton à «un acolyte de Satan». Il y a fort à parier que pour les militants progressistes, le procureur général du Texas incarne dorénavant le diable en personne. En cause : ses prises de parole dans la foulée du torpillage de l’arrêt Roe v. Wade, protégeant jusque-là le droit à l’avortement sur l’ensemble du territoire.
Auprès de la chaîne NewsNation, Paxton a déclaré qu’il serait «disposé et en mesure» de défendre la législation qui pénalise les relations sexuelles entre hommes, annulée par la Cour suprême en 2003, si jamais la haute juridiction revenait sur sa décision, une perspective évoquée par l’un des juges de la Cour, Clarence Thomas. «Ecoutez, mon travail consiste à défendre la loi de l’Etat, et je continuerai à le faire», s’est-il contenté de dire. De quoi en faire bondir plus d’un parmi les rangs démocrates et la communauté LGBT +.
Plusieurs affaires judiciaires en cours
Sans toutefois les étonner, tant cet avocat, fils de militaire – il est né sur un