Il faudra être «vraiment prudent» sur Twitter dans les jours à venir, a averti Kate Starbird, professeure associée à l’université de Washington spécialiste de la désinformation. «Attendez-vous à des entourloupes», a-t-elle prévenu vendredi sur le réseau social. A la veille des élections de mi-mandat aux Etats-Unis et leur inévitable lot de théories du complot, l’annonce du licenciement de la moitié des 7 500 salariés de Twitter dans la foulée de son rachat par le milliardaire Elon Musk, a mis en alerte chercheurs, ex-employés et responsables des élections.
Période à haut risque pour les Etats-Unis, ces scrutins de mi-mandat sont un test pour la démocratie américaine, le premier depuis l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. Sondages après sondages montrent qu’environ 40 % des Américains (70 % des électeurs républicains) ne croient toujours pas en la légitimité de l’élection de Biden en 2020, malgré l’absence de preuves de fraude électorale.
A lire aussi
Pour ces midterms, où sont remis en jeu les sièges d’un tiers du Sénat, de l’intégralité de la Chambre des représe