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Etats-Unis

Réélection de Donald Trump : les droits des femmes plus que jamais menacés

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Élections américaines de 2024dossier
La victoire de Trump, multi-condamné et ouvertement misogyne, laisse craindre le pire pour les Américaines qui, après la nomination de juges conservateurs à la Cour suprême lors de son premier mandat, ont déjà fait les frais de l’abrogation du droit à l’IVG au niveau fédéral.
Une manifestation contre l'abrogation de l'arrêt Roe v. Wade, qui garantissait le droit à l'avortement sur l'ensemble du territoire, à Détroit (Michigan) le 24 juin 2022. (Matthew Hatcher/SOPA Images)
publié le 6 novembre 2024 à 18h35

Xénophobe, homophobe, misogyne… A en croire ses déclarations, Donald Trump, réélu mercredi 6 novembre à la tête des Etats-Unis, nourrit une hostilité envers toutes les personnes ne lui ressemblant pas. Lors d’un rassemblement dans le Wisconsin, le 30 octobre, le candidat républicain de 78 ans a tenté de faire oublier son passé afin de rallier les femmes à sa cause, conscient que l’écart de vote entre les sexes pourrait lui nuire lors du scrutin. Le milliardaire n’a toutefois pas pu s’empêcher de verser dans la misogynie, s’autoproclamant «protecteur» des femmes «que cela leur plaise ou non».

Cette énième sortie controversée est venue s’ajouter à une longue série de propos sexistes et dégradants tenus tout au long de sa carrière publique, que ce soit en tant qu’homme d’affaires, célébrité ou homme politique. Donald Trump a souvent qualifié les femmes influentes qui le critiquent de «dégoûtantes» ou estimé qu’elles agissent sous l’influence de leurs «hormones menstruelles». Quant à