Apruebo ou rechazo ? Approbation ou rejet ? Le 4 septembre, le peuple chilien sera appelé à se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution proposé par l’Assemblée constituante, qui a remis sa version finale au président de gauche Gabriel Boric le 4 juillet, après un an de travaux. Le texte est l’aboutissement d’un processus entamé au lendemain de l’«Estallido», un puissant mouvement social né en 2019 et qui portait, parmi ses revendications principales, la volonté de débarrasser le Chili de sa Constitution actuelle, datée de 1980 et héritée du dictateur Augusto Pinochet. Présentée par ses partisans comme démocratique, sociale, écologiste et féministe, la nouvelle loi fondamentale mettrait le pays sur la voie d’un «tournant radical», juge Manuela Royo, députée de l’Assemblée constituante. De passage à Paris, où elle est notamment auditionnée ce mercredi par l’Assemblée nationale, l’avocate et militante pour l’environnement et les peuples autochtones promet de faire d
Interview
Référendum constitutionnel au Chili: «Contre le fascisme, nous voulons faire gagner du terrain au féminisme, à l’écologie et à la justice sociale»
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SANTIAGO, CHILE - JULY 04: Constituent Assembly representative Manuela Royo during Constitutional Convention on July 4, 2021 in Santiago, Chile. The Convention takes place after Chileans voted in a referendum to replace the Pinochet-era magna carta. 155 delegates chosen in the mid-May elections will have nine to 12 months to draft a new constitution, that will then need to be approved in plasbicite. (Photo by Marcelo Hernandez/Getty Images) (Photo by MARCELO HERNANDEZ / Getty Images South America / Getty Images via AFP) (Marcelo Hernandez /Getty Images. AFP)
publié le 13 juillet 2022 à 11h35
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