C’est comme une bouffée printanière au cœur d’un été américain croulant sous son dôme de chaleur : à quelques heures seulement de la dernière échéance fixée par l’administration Trump à l’entrée en vigueur de son barrage de droits de douane, le bouquet d’annonces tardives de la Maison Blanche, jeudi 31 juillet, s’est présenté chargé d’un épais fumet de «Liberation Day» – ce jour de fanfare du protectionnisme trumpien début avril, aux annonces aussi fracassantes qu’aussitôt remisées devant l’apoplexie panique des marchés financiers.
Nouvelles règles parachutées sans prévenir depuis le Bureau ovale, taux de surtaxes à l’importation comme tirés d’un chapeau ou d’un coup de dés, deadlines qui valsent au profit d’une nouvelle qui tiendra peut-être, peut-être pas. La tombée de couperet du 1er août encore différée,