Ce dimanche, la Monumental Plaza de Toros de Mexico, la plus importante arène de la ville, et du monde, va de nouveau vibrer au son des «olé» de la foule. «Les taureaux reviennent dans la ville de Mexico !» se félicite Mario Zulaica, directeur des arènes de la capitale mexicaine qui doivent rouvrir leurs portes ce 28 janvier. Après quasiment deux ans d’interruption la saison hivernale sera composée de neuf spectacles qui se dérouleront jusqu’au 24 mars. Le 4 février, parmi les toreros qui entreront dans l’arène, le français Sébastien Castella sera en tête de liste.
Malgré l’enthousiasme de ses défenseurs, les corridas ne font plus l’unanimité au Mexique où elles sont interdites dans trois des trente-deux Etats du pays. Elles ont même été interdites à Mexico en juin 2022 sur décision de la juge Yasmin Esquivel qui statuait sur une plainte déposée par l’organisation de défense des animaux Justicia Justa. Le 6 décembre 2023, la Cour suprême qui se penchait sur l’affaire a retoqué cette décision de manière temporaire, prenant en considération un aspect purement technique : la protection des animaux n’est pas incluse dans les statuts de l’association. Pour la cour de Mexico, il est donc possible de continuer la mise à mort des animaux pendant la durée du procès. «C’est une décision sur la forme et non sur le fond, pour l’instant rien n’est joué», dit Christophe Marie, coprésident de la Fondation Brigitte Bardot, qui se veut rassurant.
«Plus grande place taurine du monde»
Selon Jean-François Pilès, gérant