Meurtres, torture, disparitions forcées, détentions arbitraires, mauvais traitements… La répression des opposants à Nicolás Maduro au Venezuela, qui a commencé dès le lendemain de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, a continué dans les mois qui ont suivi. La victoire de l’héritier d’Hugo Chávez, au pouvoir depuis 2013, a été contestée par l’opposition dès l’annonce des résultats. Au mépris de la loi vénézuélienne, le Conseil national électoral n’a pas publié de résultats détaillés. L’Union européenne, puis Emmanuel Macron, avaient appelé à la transparence les jours qui ont suivi.
Dans un rapport publié ce mercredi 30 avril, l’ONG raconte une «répression brutale» et des «abus généralisés» contre des dirigeants de l’opposition, des manifestants ou de simples passants. Martina Rapido Ragozzino, chercheuse auprès de la division Amériques de Human Rights Watch, décrit un «climat de peur» qui persiste dans le pays, neuf mois après l’élection.
Quelle est l’ampleur de la répression au Venezuela ?