Menu
Libération
Grève

«Sick-out» aux Etats-Unis : l’arrêt maladie comme outil de lutte contre la police de l’immigration

Réservé aux abonnés

Mardi 1er juillet, les salariés américains étaient invités à marquer leur solidarité avec les migrants menacés d’expulsion en déposant une journée de repos sous prétexte médical.

Des manifestants protestent contre les raids de l'ICE à Los Angeles, mardi 1er juillet. (Mario Tama /AFP)
ParFrançois-Xavier Gomez
Rédacteur reporter
Publié le 02/07/2025 à 12h38

La consigne a commencé à circuler sur les réseaux sociaux il y a plusieurs semaines : mardi 1er juillet, c’est le «sick-out day», le jour du congé maladie. Le slogan adopté indique la nature militante du mot d’ordre : «Sick of ICE, sick of Trump» (l’ICE et Trump nous rendent malades). L’ICE est la police de l’immigration, fer de lance des rafles contre les travailleurs étrangers ordonnées par le président milliardaire.

La consigne est donc de se déclarer malade pour une journée, afin de manifester sa solidarité avec les travailleurs sans-papiers menacés d’arrestation et d’expulsion. «Nous devons nous unir pour ne pas laisser les immigrants dans la terreur et l’isolement, proclame l’appel. Ce n’est pas uniquement l’affaire des étrangers, toute personne qui bénéficie de la citoyenneté a le devoir de s’opposer.»

«Soutenir les vendeurs de rue et petits commerçants»

Cette journée de non-travail, poursuit le communiqué, devait être mise à profit pour organiser la résistance : il était recommandé de «soutenir les immigrés vendeurs de rue ou petits commerçants» en achetant auprès d’eux, de participer à des marches ou des rassemblements, de faire des dons aux organisme