La montagne a accouché d’une souris. Une rencontre annoncée comme «historique» depuis une semaine, presque huit heures de vol pour Donald Trump et Vladimir Poutine, trois heures de réunion en face-à-face en Alaska avec leurs plus proches conseillers… et ça fait pschitt. Pas de cessez-le-feu, pas d’accord, pas de concession. La rencontre tant attendue entre le président américain et son homologue russe en Alaska a des airs de raté.
Pendant leur très courte conférence de presse commune – douze minutes top chrono – les deux dirigeants sont restés vagues. Vladimir Poutine prend la parole le premier. Au diable le protocole habituel qui veut qu’en territoire américain, le président des Etats-Unis s’exprime d’abord. Le dirigeant russe, comme s’il était chez lui, assure que les «négociations se sont déroulées dans une atmosphère constructive et de respect mutuel». Il qualifie leur échange de «très approfondi et utile». La Russie est «sincèrement intéressée à mettre fin» au conflit en Ukraine, et espère que «l