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Suriname : le Parlement élit Jennifer Geerlings-Simons, la première femme présidente dans ce pays

La septuagénaire, élue grâce à une alliance entre cinq petits partis, a été élue par acclamation.
Jennifer Geerlings-Simons, candidate du Parti national démocratique (NPD), lors d'un rassemblement à Paramaribo le 23 mai 2025. (Juan Barreto/AFP)
publié le 6 juillet 2025 à 20h37

Elle est devenue, ce dimanche 6 juillet, la première femme présidente du Suriname. Jennifer Geerlings-Simons, 71 ans, a officiellement été élue à la tête de ce petit pays sud-américain par le Parlement, après la renonciation du parti au pouvoir à nommer un candidat pour lui faire face.

La formation de Jennifer Geerlings-Simons, le Parti national démocratique (NDP), a obtenu 18 des 51 sièges lors des élections législatives du 25 mai et a formé une alliance avec cinq petits partis, ce qui lui a permis d’obtenir la majorité des deux tiers nécessaire pour accéder à la présidence. L’élection de la Présidente s’est faite par acclamation.

L’investiture de Jennifer Geerlings-Simons est prévue le 16 juillet, lorsque le mandat de cinq ans du président Chan Santokhi prendra fin. Le parti de ce dernier, le Parti progressiste de la réforme (VHP), qui a obtenu 17 sièges, avait annoncé cette semaine avoir décidé de ne pas présenter de candidats aux postes de président et de vice-président.

«Nous sommes sortis des élections en tant que deuxième parti le plus important mais nous devons conclure que, dans les circonstances actuelles, cela ne fournit pas un mandat viable pour assumer des responsabilités gouvernementales», avait-il avancé. Le Suriname, une ancienne colonie néerlandaise minée depuis son indépendance en 1975 par des rébellions et des coups d’Etat, dispose d’importantes réserves pétrolières offshore découvertes récemment.