Deux mois et demi plus tôt, une éternité dans la galaxie Trump, ils se pavanaient sur les cimes du nouveau pouvoir. Invités cette fois non plus à Mar-a-Lago, la résidence club kitsch du candidat républicain, mais sous la coupole du Capitole, au premier rang de la cour réunie le 20 janvier pour l’investiture présidentielle. Taxés comme des manants lors du «Liberation Day» du 2 avril, les princes de la tech, les Jeff Bezos, Tim Cook (Apple), et même l’indomptable Elon Musk, regardent aujourd’hui leurs actions dégringoler à Wall Street lors du pire revers boursier depuis l’annonce du confinement contre le Covid en 2020.
Bien sûr, de grands noms de l’économie traditionnelle, comme les magasins Gap, ou Nike, vendeurs de «babioles chinoises» raillées par le secrétaire américain au Trésor, Scott Be