Dans son satisfecit interminable de mardi soir devant le Congrès, le président américain a évoqué un projet énergétique titanesque, dans les limbes depuis des années, qu’il semble bien décidé à relancer. «Mon administration travaille sur un gigantesque gazoduc en Alaska, l’un des plus grands au monde, pour lequel le Japon, la Corée du Sud et d’autres pays veulent être nos partenaires avec des investissements de plusieurs milliers de milliards de dollars chacun, a vanté Donald Trump lors de cette première allocution au Capitole. Il n’y a jamais rien eu de tel, ce sera vraiment spectaculaire.»
Le président américain fait référence à Alaska LNG, un projet de 44 milliards de dollars porté par le groupe américain Glenfarne, visant à transporter environ 100 millions de mètres cubes de gaz chaque jour via un pipeline de 1 290 kilomètres de long du nord au sud de l’Etat, pour ensuite l’exporter sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) vers des pays asiatiques. Trump l’a présenté comme étant bien avancé : «Tout est prêt. Le permis a été accordé», a-t-il assuré.
Une longue gestation
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