S’il y a bien une qualité que personne ne nierait à Donald Trump, c’est celle de savoir saturer l’espace médiatique à peu de frais. Il y a huit ans, après sa victoire inattendue au collège électoral, avec une équipe qui n’avait jamais exercé de fonction politique (à commencer par lui), la composition de son administration avait été laborieuse et chroniquée par une presse qui n’en perdait pas une miette. Cette fois, à peine une semaine après son élection, plus de deux mois avant de reprendre ses quartiers à la Maison Blanche, le 20 janvier, le président élu bombarde des nominations tous azimuts, maintenant sur sa personne la focale mondiale. Délesté des pressions de l’establishment républicain, qu’il tient aujourd’hui dans sa main, il désigne à tour de bras milliardaires, faucons et autre animateur de Fox News pour composer le casting de sa future administration.
Depuis sa victoire, Trump enchaîne les entretiens téléphoniques avec les leaders de la planète – du président ukrainien Volodymyr Zelensky au chancelier allemand Olaf Scholz, du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou aux Premiers ministres canadien, japonais, britannique, indien, jusqu’au prince Mohammed ben Salmane d’Arabie saoudite. Autre exercice protocolaire, il se rend ce mercredi 14 novembre à Wash