Donald Trump avait justifié l’arrestation de 252 sans-papiers Vénézuéliens, puis leur transfert en février dans une prison de haute sécurité au Salvador, en invoquant leur appartenance au gang du Tren de Aragua. Sans fournir la moindre preuve, ni le plus petit indice, de cette accusation. Ce groupe a été libéré vendredi 18 juillet en échange de prisonniers «politiques» détenus au Venezuela, dont 10 ont été fêtés en héros, d’abord lors d’une escale au Salvador, puis au Texas. Mais dans le lot se trouve un véritable tueur, condamné pour un triple assassinat commis en 2016 à Madrid.
Le 22 juin 2016, l’Espagne était saisie d’horreur en apprenant le meurtre de trois personnes dans un cabinet d’avocats à Usera, un quartier populaire de Madrid. Une avocate et une secrétaire, toutes deux immigrées cubaines, et un chauffeur de taxi équatorien avaient été massacrés à coups de couteau et de pied de biche par un agresseur qui avait pris la fuite après avoir incendié les bureaux.
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