Depuis plusieurs jours, la Jamaïque se prépare à l’arrivée de l’ouragan Melissa, qui a déjà coûté la vie à quatre personnes sur l’île voisine d’Hispaniola, partagée entre Haïti et la République dominicaine, et trois personnes en Jamaïque alors qu’elles se préparaient à l’arrivée de l’ouragan, en coupant des branches et en travaillant sur des échelles. Les autorités jamaïcaines craignent que l’ouragan, classé en catégorie 5 (le niveau maximal), ne devienne le plus puissant que le pays ait jamais subi.
La lenteur de l’arrivée de Melissa a eu pour avantage de laisser le temps à la population de se préparer. Depuis jeudi 23 octobre, tous les établissements scolaires de l’île sont fermés. Avant la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l’aéroport Norman-Manley de Kingston, samedi soir, certains ont préféré quitter le pays, à l’image de 27 étudiants de Saint-Kitts-et-Nevis, un Etat indépendant situé à 1 500 km de Kingston, rapatriés par leur gouvernement, ou de nombreux Jamaïcains ayant de la famille en Floride ou ailleurs aux États-Unis.
Habitués aux tempêtes tropic