Leur avion – un Airbus A330 de la compagnie Aerolinas Argentinas – portait l’inscription «une équipe, un pays, un rêve» et sur son aile arrière figurent les dessins de Messi ou Angel di Maria, l’autre héros de la finale du Mondial au Qatar, auteur du deuxième but contre la France.
L’avion transportant les champions du monde argentins, qui ont conquis dimanche 18 décembre à Doha leur troisième étoile, a atterri dans la nuit de lundi à mardi à l’aéroport international de Buenos Aires.
L’Albiceleste doit passer la nuit dans son centre d’entraînement, proche de l’aéroport, où des dizaines de milliers de supporters – la journée de mardi a été déclarée fériée – venus les attendre espèrent les apercevoir. Ils effectueront ensuite vers la mi-journée une grande boucle au centre-ville, célébrés par une foule immense en haut d’un bus à Impériale.
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Leo Messi, le capitaine et emblème du succès argentin au Qatar, a été le premier a apparaître en haut de l’escalier d’embarquement, brandissant le trophée doré de la Coupe du monde, pour gagner le tapis rouge déployé sur le tarmac de l’aéroport d’affaire d’Ezeiza. Les joueurs sont immédiatement montés dans le bus à Impériale blanc, floqué de 3 étoiles et du «campeon del mundo», dans lequel ils seront acclamés dans l’après-midi lors de leur tour d’honneur.
Résonnait en boucle Muchachos, sorte d’hymne non-officiel de la sélection chanté à tue-tête par les supporters, qui convoque, outre Messi, les souvenirs de Maradona et de ses parents Don Diego et Dona Tota, mais aussi la guerre des Malouines de 1982 entre l’Argentine et le Royaume-Uni.