«If you want, i want. If you don’t want, i don’t want.» Dans un anglais approximatif – forçant délibérément le trait pour marquer son anti-impérialisme –, le président vénézuélien Nicolás Maduro a laissé entendre en début de semaine, dans son émission hebdomadaire Con Maduro +, que la balle du «dialogue» était dans le camp de Washington. Car c’est ce jeudi 18 avril que périment les licences octroyées il y a six mois par le Département du trésor pour permettre à Caracas d’exporter une partie de son pétrole vers les Etats-Unis – et surtout à ses entreprises, Chevron en tête, de revenir exploiter les immenses gisements de brut vénézuélien. Et les autorités américaines ont annoncé hier qu’elles n’avaient pas l’intention de les renouveler. Les entreprises auront jusqu’au 31 mai pour se conformer à cette décision.
A l’époque, cette levée partielle des sanctions imposées en 2019 était vue comme un signe encourageant : la fin d’une stratégie dite de «pression maximale», imaginée sous Donald Trump, qui a échoué à faire tomber le gouvernement vénézuélien, tout en aggravant la crise économique historique que traverse le pays. A la suite