Négocier pendant plusieurs années pour qu’une élection présidentielle se tienne à l’échéance prévue par le calendrier constitutionnel, on ne voit ça qu’au Venezuela. Mardi, le gouvernement socialiste et l’opposition se sont mis d’accord, lors de négociations engagées sur l’île caribéenne de la Barbade, pour que le scrutin se tienne au second semestre 2024. Soit quasiment six ans après les précédentes, marquées par une réélection contestée de Nicolás Maduro, en poste depuis mars 2013.
Cependant, plusieurs figures de l’opposition ne pourront pas se présenter, l’accord excluant les candidats déclarés inéligibles par le Conseil national électoral (CNE), contrôlé par le pouvoir. C’est le cas de Maria Corina Machado, favorite des primaires de l’opposition qui se dérouleront dimanche, et doivent désigner le ou la candidate qui affrontera le représentant du régime, Maduro s’il se représente, ou un autre.
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La date exacte du scrutin sera fixée par le CNE et le registre électoral devra être mis à jour, y compris à l’étranger. Un impératif après l’émigration de plus de 7,7 millions de Vénéz