Pas même un petit regard. A son arrivée à la Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires où il célébrait une cérémonie religieuse, le 25 mai, le président argentin, Javier Milei, est passé devant Victoria Villarruel, mais il ne l’a pas saluée. La vice-présidente a été ignorée royalement. Jorge Macri, le chef du gouvernement local de Buenos Aires, a subi le même sort. «Si vous êtes gentil avec les méchants (ceux qui trahissent, mentent, calomnient, insultent et souillent pour un petit avantage), vous finissez par être très méchant avec les bons», avait asséné le dirigeant d’extrême droite sur les réseaux sociaux, un peu plus tard dans la journée, comme pour justifier son attitude.
Entre le chef d’Etat et sa vice-présidente, la rupture est consommée depuis longtemps, sans que les médias argentins ne soient en mesure de déterminer précisément la date et la cause du divorce. Dans La Nación, fin mai, l’entourage de Victoria Villarruel évoquait une décision «unilatérale» du camp présidentiel. Depuis un an au moins, les deux ne s’affichent plus jamais ensemble en public. Désormais cantonnée à son activité parlementaire (elle est au