Il faut désormais, dixit Emmanuel Macron, «accélérer la préparation de contre-mesures crédibles». Face à la nouvelle salve de menaces commerciales de Donald Trump, ce n’est pas tout à fait la ligne de Berlin, qui intime à la Commission européenne de négocier «de manière pragmatique» dans l’espoir d’un accord avant le 1er août. Trois petites semaines avant la nouvelle date butoir fixée par le président américain, qui a annoncé samedi 12 juillet des droits de douane de 30 % sur tous les produits de l’Union européenne. Mais, au vu de la structure de leur économie, tous les pays membres ne sont pas égaux face aux surtaxes.

L’Irlande, poids lourd européen de l’industrie pharmaceutique dopée par son cadre fiscal avantageux, est en première ligne avec l’Allemagne, qu