Dès la sortie de l’avion, elles sortent des murs et tendent les bras pour accueillir le visiteur. Des sculptures translucides des divinités du Ramayana, un des mythes fondateurs de l’hindouisme, ornent la salle des arrivées de l’aéroport de Bali, redécoré avec soin à l’occasion du sommet des chefs d’Etats du G20. Même les douaniers indonésiens ont le sourire : on perçoit, au-delà des consignes, une joie réelle des Balinais d’accueillir à nouveau les visiteurs étrangers, au terme d’une pandémie qui a affecté durement l’économie de l’île, principalement axée autour du tourisme. «Le G20 est aussi une vitrine, l’occasion de prouver que Bali est prête à recevoir à nouveau le monde entier, et que nous sommes décidés à le faire encore mieux qu’avant», rappelle Sandiaga Salahuddin Uno, le ministre indonésien du Tourisme et de l’Economie créative, lors de l’inauguration d’une exposition sur les innovations numériques, en marge du sommet.
Dans les couloirs de l’imposant Centre des conventions de Nusa Dua, le quartier des grands hôtels de l’est de l’île, on parle surtout de l’événement le plus anticipé du sommet : le face-à-face pressenti, suspendu puis à nouveau confirmé, entre le président américain, Joe Biden, et son homologue chinois, Xi Jinping. La rencontre – une première depuis l’élection d