«Pas de commentaires.» Depuis l’annonce d’une possible visite de Nancy Pelosi à Taiwan, en juillet, la phrase est devenue l’antienne des porte-paroles du gouvernement taïwanais. Comme à chaque visite susceptible de s’attirer l’ire de Pékin, le choix a été fait de ne rien laisser filtrer avant que les roues du Boeing C-40 Clipper de l’armée américaine ne touchent la piste de l’aéroport de Songshan, à Taipei, où la présidente de la Chambre des représentants américaine a atterri vers 22 h 45 (16 h 45, heure de Paris). «La visite de notre délégation du Congrès [ici] honore l’engagement indéfectible de l’Amérique à soutenir la démocratie dynamique de Taiwan», a déclaré Nancy Pelosi dans un communiqué peu après son atterrissage à l’aéroport où elle a été accueillie par le ministre des Affaires étrangères Joseph Wu. La solidarité de l’Amérique avec les 23 millions d’habitants de Taiwan est plus importante aujourd’hui que jamais, alors que le monde est confronté à un choix entre autocratie et démocratie.»
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