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Tensions

Après l’attentat au Cachemire, une cascade de représailles entre l’Inde et le Pakistan

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Après l’attaque qui a fait 26 morts civils mardi 22 avril, New Dehli a ordonné à tous les citoyens pakistanais de quitter son territoire, et a suspendu le traité de partage des eaux du fleuve Indus.
Cérémonie funéraire pour Hemant Joshi, victime de l'attentat du mardi 22 avril dans le Cachemir indien, à Dombivli, district de Thane, Maharashtra, Inde, le 23 avril 2025. (Indranil Aditya/NurPhoto. AFP)
publié le 24 avril 2025 à 12h57
(mis à jour le 24 avril 2025 à 14h07)

Depuis vingt-quatre heures, le ton ne cesse de monter entre New Delhi et Islamabad, rappelant les pires heures de la relation entre les deux grands voisins ennemis. Comme souvent, l’étincelle a eu lieu au Cachemire, région himalayenne principalement divisée entre l’Inde et le Pakistan mais que les deux pays réclament chacun dans son intégralité depuis la partition des Indes britanniques en 1947. Mardi 22 avril, le pire attentat contre des civils depuis 2000 y a fait 26 morts, en grande majorité des touristes, pris pour cibles par des tireurs près de la ville de Pahalgam. La traque des assaillants était toujours en cours jeudi soir.

Sans attendre, l’Inde a rapidement accusé le Pakistan de soutenir les insurgés et d’être derrière ce «terrorisme transfrontalier». Les mesures de représailles ont, elles aussi, été immédiates. Tous les citoyens pakistanais résidant en Inde – ils seraient environ un million – doivent quitter le pays d’ici dimanche 27 avril. Les bénéficiaires d’un visa médical ne bénéficient que de deux jours de délai supplémentaire pour sortir du territoire indie