Les unes après les autres. Le 8 juillet, Shinzo Abe était abattu en pleine rue par un tueur persuadé que l’ex-Premier ministre japonais était proche de la secte Moon à laquelle il en voulait. Depuis, les révélations se succèdent sur les liens entretenus entre élus et cette organisation religieuse officiellement appelée Fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification. Sur les 379 députés et sénateurs du Parti libéral démocrate (PLD), dont Abe était un ténor, 179 ont reconnu avoir été en lien plus ou moins direct avec la secte Moon ou sa nébuleuse d’organismes affiliés. «D’autres faits risques de sortir et je m’en expliquerai», prévient même, énigmatique, un des plus impliqués dans cette relation politico-religieuse, le ministre de la Revitalisation économique, Daishiro Yamagiwa.
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Lors d’une énième conférence de presse censée prouver la bonne foi de la secte, jeudi 20 octobre, le chef du «département de la réforme» de la branche japonaise de ladite Fédération des familles, Hideyuki Teshigawara, explique que des «entités liées» à la s