«La bonne personne au bon poste» : maintes fois le Premier ministre japonais Fumio Kishida a justifié ainsi les choix de ses collaborateurs lors du remaniement gouvernemental de septembre. Trois mois plus tard, quatre ministres et huit autres responsables, dont cinq vice-ministres et le chef du bureau politique du Parti libéral démocrate (PLD), présidé par Fumio Kishida, sont de facto limogés. La liste n’est sans doute pas finie. Motif : tous sont soupçonnés d’avoir omis de déclarer des sommes perçues en liquide et en sous-main des caisses de la «faction Abe» dont ils sont membres au sein dudit PLD.
Sautent ainsi deux piliers qui avaient sauvé leur tête lors de la précédente valse de fin d’été : Hirokazu Matsuno, le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, de facto numéro deux de l’exécutif, et Yasutoshi Nishimura, puissant et ambitieux ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Energie et de l’activité économique. A leur