Les nouvelles régulations sont entrées en vigueur le 1er juillet en Chine. Mais elles suscitent depuis plusieurs semaines des craintes chez les expatriés, les hommes d’affaires étrangers, sinon les voyageurs lambda. Les autorités chinoises viennent d’instaurer des dispositions qui leur permettent désormais d’inspecter les smartphones, les ordinateurs personnels et d’autres appareils électroniques sur simple – et vague — soupçon d’espionnage.
Publiées récemment par le ministère chinois de la Sécurité d’Etat (MSS), ces règles s’inscrivent dans le cadre de la loi renforcée sur le contre-espionnage votée l’année dernière. Elles autorisent les personnes en charge de la sécurité nationale de contrôler les données, y compris les mails, les images et les vidéos stockées sur des appareils électroniques.
«Campagne de diffamation»
Ces inspections font craindre une éventuelle application arbitraire de la loi, car elles peuvent être menées sans mandat en cas d’urgence. Si les agents ne sont pas en mesure d’examiner les appareils électroniques sur place, ils sont autorisés à les faire transporter dans des lieux désignés, conformément à la réglementation. Et tout porte à croire que les entreprises étrangères risquent désormais de faire l’objet d’une surveillance accrue de la part des autorités chinoises à la suite de ces réglementati