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Libération
100 ans du Parti communiste chinois

Pour relancer le tourisme, la grande trouvaille de Chine

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Les frontières de leur pays fermées en temps de pandémie, les Chinois redécouvrent leur patrimoine pour les vacances. Le Parti communiste chinois a flairé le bon filon du tourisme rouge et met en valeur une histoire nationale bien redorée.
Le centième anniversaire du Parti communiste chinois, célébré début juillet, a lancé la vague du tourisme rouge. (Raul Ariano/Libération)
par Zhifan Liu et photos Raul Ariano
publié le 28 juin 2021 à 15h47
(mis à jour le 28 juin 2021 à 17h32)

Un énorme fusil dressé en l’air accueille les visiteurs dans le hall d’entrée du Mémorial du soulèvement du 1er août. La réplique impressionnante constitue un passage obligé pour les touristes qui multiplient les photos. D’autres effectuent un salut militaire avant de réciter un serment d’adhésion au Parti communiste chinois (PCC). Le fusil représente le premier coup de feu tiré entre les forces communistes et les nationalistes du Kuomintang (KMT) le 1er août 1927, date du début de la guerre civile chinoise. Elle prendra fin avec l’instauration de la république populaire de Chine par Mao Zedong en 1949.

On retrouve le fusil en taille réduite dans la boutique du musée. Comptez 80 yuans (10,30 euros) pour la version bas de gamme et 700 yuans (90,80 euros) pour celle en plaqué bronze. «C’est l’objet phare, selon la vendeuse. Mais tous les produits qui sont liés l’Armée rouge sont aussi très populaires.»

Outre le soulèvement communiste contre le KMT, le musée célèbre également la naissance de l’Armée rouge, ancêtre de l’actuelle Armée populaire de libération (APL). Derrière le fusil dressé dans le hall d’entrée, une énorme fresque représente des soldats au combat, entourant un drapeau rouge orné d’une étoile jaune et de de