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Corée du Nord : l’ONU accable le gouvernement pour travail forcé

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Dans un rapport publié mardi 16 juillet, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dénonce un système de travail forcé violent et profondément institutionnalisé. Près de 200 victimes et témoins ont été interrogés par l’ONU.
Kim Jong-un à Pyongyang, le 19 juin 2024. (Gavriil Grigorov/AFP)
publié le 16 juillet 2024 à 20h16

«Choquant», «intolérable», «inhumain» : l’ONU n’a pas de mots assez durs pour dénoncer l’ampleur et la violence du travail forcé en Corée du Nord. Institutionnalisé, brutal, entamé dès le plus jeune âge, le système d’exploitation en place dans l’opaque dictature pourrait, dans certains cas, relever de l’esclavage, un crime contre l’humanité, note également le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme dans un rapport publié mardi 16 juillet.

«Les témoignages contenus dans ce rapport donnent un aperçu choquant et angoissant des souffrances infligées par le travail forcé, tant par leur ampleur que par le niveau de violence et de traitement inhumain», résume le haut-commissaire Volker Türk dans un communiqué. Ces accusations ne sont pas nouvelles. Un rapport historique publié par une équipe d’enquêteurs de l’ONU il y a dix ans avait déjà documenté le