«Sayonara Yoon Suk-yeol», lancent quelques manifestants, en japonais dans le texte. Sur les marches de l’escalier menant à l’Assemblée nationale de Corée du Sud, des militants du Parti démocrate protestent contre l’établissement de la loi martiale déclarée la veille par le président conservateur Yoon Suk-yeol puis levée quelques heures plus tard. Ce mercredi 4 décembre, les opposants ont eu le droit de pénétrer dans les jardins de l’Assemblée. La nuit précédente, des cordons de police déployés devant l’entrée les empêchaient d’y entrer.
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Les deux rassemblements du jour, à midi et en début de soirée, sonnent comme une victoire pour le Parti démocrate, qui détient la majorité au Parlement sud-coréen. «Aujourd’hui je suis très content», se réjouit In Chi-joo, venu avec sa fille après avoir reçu un texto du parti lui enjoignant de se rendre devant l’Assemblée. Mardi soir, la stupeur dominait