Des centaines de cliquetis en simultané et autant de joueurs confortablement installés devant leur écran. Un juron vient parfois rompre la concentration ambiante, signifiant la perte d’un match. Au League of Legends (LoL) Park, un des nombreux cybercafés de Séoul – ou PC bang en sud-coréen – nommé après le célèbre jeu vidéo, l’excitation est palpable. Ce dimanche 19 novembre se tient dans la capitale la finale des championnats du monde de LoL, la compétition d’e-sport la plus suivie de la planète.
«Je vais regarder chez moi avec des amis et on espère vraiment qu’il va gagner, s’enthousiasme Kang Thae-song, entre deux parties. Dix ans après son premier titre, ça serait vraiment impressionnant.» «Il», c’est Lee Sang-hyeok, où Faker, leader de l’équipe T1 et idole nationale. Avec sa main droite, si précieuse qu’Hana Bank l’a assurée à plus de 760 000 euros, et ses trois titres de champion du monde, c’est un véritable porte-étendard de la Corée du Sud.
Billet
«Faker, c’est le Michael Jordan, le Lionel Messi, le Roger Federer de l’e-sport, s’enthousiasme Paul Arrivé, journaliste spécialisé dans l’e-sport à l’Equipe. Il y a un consensus tous jeux vidéo confondus pour dire que c’est le meilleur joueur qu’on ait jamais vu. C’est une superstar qui est connue par tout le monde en Corée du Sud.» Contrats publicitaires, gratte-ciel à son no