Expulsé ? Pas expulsé ? Après le retournement de situation spectaculaire qui a vu le visa du n°1 du tennis mondial Novak Djokovic – connu pour ses positions antivax – annulé par le Service fédéral des douanes australiennes, le suspense continue. Le joueur a fait appel, laissant présager de nouveaux rebondissements dans cette affaire controversée qui enflamme l’Australie depuis plusieurs jours. Au cours d’une première audience ce jeudi, un avocat du gouvernement a indiqué que l’expulsion n’interviendrait pas avant une autre audience prévue lundi matin, à Melbourne. D’ici là, le meilleur joueur du monde devra rester dans un hôtel de quarantaine.
On rembobine. Le 4 janvier, Djokovic officialise la dérogation qui lui permet de participer à l’Open d’Australie pour tenter d’arracher sa dixième victoire dans ce prestigieux tournoi du Grand Chelem. Malgré la pression, il refuse de dévoiler son statut vaccinal ou les raisons invoquées pour obtenir cette dérogation. Il n’en faut pas davantage pour créer la polémique dans un état épuisé par deux ans de restrictions sanitaires très dures.
«Personne n’est au-dessus des lois»
«Quelle honte ! Nous avons eu six confinements, des écoles et des petits commerces fermés, des obsèques et des mariages empêchés d’avoir lieu, des familles séparées pour des mois et maintenant une star du t