Passera ? Passera pas ? A partir du 5 septembre, le Sénat australien examine la loi sur le changement climatique votée début août par la Chambre des représentants. Celle-ci inclut notamment un objectif de 43 % de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030, un chiffre qui ne satisfait pas vraiment les Greens (Verts), déterminés à forcer le nouveau gouvernement à aller plus loin en empêchant l’ouverture de nouvelles mines de gaz et de charbon.
Il n’aura pas fallu longtemps. Soixante-quinze jours seulement après son arrivée au pouvoir, le Premier ministre Labor (Travailliste), Anthony Albanese, a soumis un projet de loi sur l’environnement au Parlement, montrant qu’il prenait enfin le sujet au sérieux après des années d’inaction de la part de la Coalition. Avec la majorité absolue à la Chambre basse où son parti compte 77 sièges sur 151, il a néanmoins pris soin de jouer collectif en s’adjoignant des voix chez les Verts et les Indépendants, mais aussi dans l’opposition avec le soutien de la députée libérale Bridget Archer.
A lire aussi
Contacté par Libération, le leader des Verts, Adam Bandt, tient cependant à nuancer son soutien. Si son parti a voté cette «loi faible» en première lecture, c’est uniquement en raison des «amendements significatifs» inclus dans la version adoptée. «Nou