Si la sonnette d’alarme n’a pas encore retenti, l’agitation est de mise le long de la frontière entre la Chine et la Birmanie. A Kunming, capitale de la province chinoise du Yunnan, les réunions s’enchaînent entre Chinois et Birmans depuis une quinzaine de jours. Presque quatre ans après le coup d’Etat du général Min Aung Hlaing, qui a plongé le pays dans les abysses d’un chaos humanitaire et sécuritaire inédit depuis l’indépendance, la crise birmane sera également au cœur de deux réunions importantes de l’Asean ce jeudi et vendredi à Bangkok. Les forces de la résistance continuent à progresser. Et la Chine s’active pour jouer de son influence tous azimuts et rester au centre d’un jeu incertain.
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«Nous contrôlons désormais entre 65 % et 70 % du territoire national, assure à Libération Zaw Wai Soe, ministre de la Santé du gouvernement d’unité nationale (NUG, opposition). Dans l’ouest du pays, toute la frontière avec le Bang