Bombardements de villages, tirs d’artillerie sur des camps de déplacés, frappes aériennes sur une école, missile au Bangladesh voisin… L’armée birmane cible délibérément et quotidiennement des civils dans de nombreuses régions du pays. Et accroît sa sanglante répression. Vingt mois après le coup d’Etat du général Min Aung Hlaing, la situation sécuritaire se dégrade d’une manière vertigineuse. L’association d’aide aux prisonniers politiques, qui tente de tenir à jour le bilan humain de cette guerre civile fait état d’un bilan – forcément partiel – de plus de 2 300 morts et 15 600 personnes arrêtées.
Raid aérien
Le Conseil d’administration de l’Etat (SAC), qui entend organiser des élections l’année prochaine pour se donner un vernis de légitimité, affronte des organisations a