«Le plus grand problème, c’est que les Chinois kidnappent des enfants et des personnes âgées pour vendre leurs organes.» Du haut de ses 28 ans et au beau milieu d’une manifestation à Séoul réunie sous un mot d’ordre limpide, «China Out», Lee Gi-hyeok ne doute pas un seul instant de ce qu’il vient de débiter : pour lui, les ressortissants chinois sont des criminels sans foi ni loi, point. «Ils s’emparent aussi de nos biens immobiliers en Corée, et ils pissent ou défèquent dans la rue», renchérit sans sourciller son ami Leo Kim, qui a lui aussi répondu à l’appel de différents groupes conservateurs sud-coréen, organisateurs de l’événement en ce début octobre.
Le racisme à l’encontre de la minorité chinoise a toujours existé en Corée du Sud mais il a pris une autre dimension depuis le 3 décembre 2024 et la déclaration de la loi martiale par